Il a été rapporté que l'entreprise devait payer une amende finale pour rétablir l'accès à X (anciennement Twitter) au Brésil. Selon les rapports de Bloomberg et de CNBC, le juge de la Cour suprême du Brésil, Alexandre de Moraes, a condamné l'entreprise à payer une amende de 10 millions de réaux (environ 1,9 million de dollars). Cette sanction a été imposée parce que X n'a pas respecté les ordonnances du tribunal brésilien pendant deux jours. Moraes a déclaré que le retour de l'entreprise dépend « uniquement de son plein respect de la loi brésilienne et de son strict respect des décisions de justice respectant la souveraineté nationale ». X a notamment reçu cette sanction le 19 septembre parce qu'il avait rétabli ses services pour certains utilisateurs en violant l'interdiction. En outre, une nouvelle sanction a été imposée après que l’entreprise a violé l’interdiction pour la deuxième fois via Starlink le 23 septembre.
Le propriétaire de X, Elon Musk, avait déjà résisté aux ordres de fermer et de geler plusieurs comptes sur la plateforme pour avoir prétendument diffusé de la désinformation. Musk a considéré cela comme de la censure et a décidé de cesser ses opérations dans tout le pays plutôt que de s'y conformer. Le juge Moraes a alors ordonné aux fournisseurs d'accès Internet au Brésil de bloquer X et a annoncé que ceux qui accèdent au site en utilisant un VPN se verront infliger une amende de 50 000 Real (314 000 432 TL) par jour.
De plus, la Cour suprême du Brésil a gelé les comptes bancaires du fournisseur de services Internet Starlink de SpaceX au Brésil. Dans ce processus, le tribunal a collecté un montant de 18,35 millions de Real (115,4 millions de TL) sur les comptes de Starlink et X provenant des amendes précédemment infligées à X.
X est enclin à se conformer aux décisions prises par le Brésil
Il y a quelques jours, il a été rapporté que les avocats de L'entreprise a également fermé des comptes que le juge avait identifiés dans ses ordonnances initiales comme une menace pour la démocratie. Ces étapes montrent que X est désormais disposé à se conformer aux ordonnances du tribunal. Selon le New York Times, X n’avait pas soumis auparavant tous les documents requis pour lever l’interdiction au Brésil. Cependant, la déclaration de Moraes selon laquelle « l'entreprise peut immédiatement reprendre ses activités après avoir payé cette pénalité » montre que X a corrigé ces lacunes. Ainsi, il semble que les utilisateurs brésiliens pourront bientôt retrouver l’accès à la plateforme de médias sociaux.
La réouverture de l'accès de X au Brésil sera une indication de la sensibilité de l'entreprise et de ses utilisateurs à la procédure judiciaire. Alors que les décisions rendues par les tribunaux brésiliens deviennent de plus en plus strictes, notamment en matière de lutte contre la désinformation, la manière dont X gère ce processus juridique affectera également ses activités futures.